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Vendredi 14 janvier 2022!
 

 
 
 
Samedi 18 décembre 2021!
 

 


 

Mercredi 28 juillet, 19h à 21h. 

150 ans de la ligne du train cévenol

lecture-performance de Yasmine El Amri



Lecture-performance de Yasmine El Amri « Auvergne, Cévennes, Méditerranée » suivi d’échanges avec des auteurs autour du train cévenol et de la ligne...

 

 
 
 
01/07/2021
 
 



 
10/06/2021
 

 
 
 
 
 
 
22/04/2021



" Mūtisme est un roman de l'intime et de l'universel, que Titaua Peu raconte avec une grande honnêteté et un style si fluide et tendu qu'il se lit d'un trait. Le parcours de la narratrice, aussi touchant que navrant, éclaire la réalité de grandir dans la Polynésie française des années quatre-vingt  --  humiliation, violence, pauvreté, peur et injustice. Sans réussir à en parler, sans pouvoir panser les blessures. Ce terrible mūtisme dû aux séquelles familiales, territoriales et coloniales, accompagne l'idéalisme et l'exaltation d'une jeune femme engagée dans une lutte légitime, jusqu'à son terrible dénouement. Excellent bouquin."

Mireille V.



 
11/01/2021

 

 
 
 






















Article dans La Montagne du 25 avril 2019:


 

25/10/18

Vendredi 23 novembre à 20h :  

Rencontre et dédicace avec Ginny Rossiter

pour son livre 
"LA FALAISE DU BLOT – Les volcans et l’homme préhistorique"

en présence des éditions CREER...


Ce livre vous invite à découvrir la magnifique Falaise du Blot dans toutes ses humeurs, par toutes les saisons, depuis l’ensemble de ses immenses étendues de lave jusqu’aux plus minutieux détails. Laisser vous séduire par la magie du lieu, chercher à comprendre cette formation géologique insolite et les personnes qui y ont séjourné au moment le plus froid de l’histoire de l’humanité.
Puis tout près du Blot, explorer les volcans où la lave est née, et découvrir les mammifères fossilisés que la lave a préservés pendant des millions d’années.
Ce livre est à la fois un album photos et l’histoire de ce paysage extraordinaire depuis sa formation au temps des volcans jusqu’à l’installation des humains dans un milieu peu accueillant. Informatif, accessible à tous, il invite le lecteur à partager une aventure de découverte peu commune.


Après avoir fait des études à l’université d’Edimbourg, puis à l’Université de Franche Comté, Ginny Rossiter a poursuivi sa carrière d’abord dans l’enseignement, puis dans l’édition. Depuis une quinzaine d’années elle habite un petit village dans le Val d’Allier en Haute Loire.
Très amoureuse du pays, séduite par la beauté de son paysage et fascinée par son histoire, elle partage cette passion entre photos et écriture.




En présence des Éditions Créer qui ont pour vocation depuis 1976 de publier des ouvrages de référence en Architecture traditionnelle, Ethnologie, Archéologie industrielle, Histoire et Histoire de l’Art, ainsi que de la littérature contemporaine, des ouvrages de photographies et d’aquarelles. Actuellement environ deux cents quarante titres sont disponibles.

27/09/18

Vendredi 12 octobre à 20h : 

Conférence, dédicace; rencontre d'auteur avec Yannick Gautier « De la conscience du souffle à la joie de l'abandon »

Les dialogues et discours prononcés par le Bouddha Gautama n’avaient d’autre dessein que l’éveil de la conscience et sa libération de l’entrave des habitudes mentales et des représentations de la réalité. Ils se sont transmis dans un corpus appelé Dharma qui, au fil des siècles et selon les peuples qui l’ont accueilli, a pris diverses allures jusqu’à revêtir parfois les ornements religieux. Mais, au fond, que propose ce Dharma ? D’abord, il diagnostique un dysfonctionnement mental, cause de notre malaise chronique : la propension à saisir et s’approprier, en vue de satisfactions durables, les phénomènes psychiques et physiques pourtant éphémères. Ce mouvement de saisie et la tension qui l’accompagne sont identifiés comme les fauteurs de troubles…



Yannick Gautier rencontre le Dharma du Bouddha en 1970 à l'occasion d'une conférence donnée à l'ambassade de l'Inde à Paris.
À partir de ce jour, il se consacre pleinement à l'étude et à la pratique de ce Dharma au centre d'étude bouddhique de Gretz sous la conduite de l'Ânagârika Prajnânanda. Devenu lui-même anagârika, « sans foyer », il y reste six ans.
Puis, après un retour à l'état « avec foyer », marié et père de quatre enfants, il suit une carrière professionnelle dans l'Éducation Nationale. Pendant toute cette période, il continue sa recherche adaptée à ces nouvelles conditions.
Arrivé à l'âge de la retraite, dégagé des obligations sociales, il poursuit son chemin, donnant des conférences sur le Dharma.



03/08/2018


 
25/11/17
Le café-librairie Grenouille a reçu dernièrement le professeur de philosophie et auteur Jean-Marc Ghitti à l’occasion de la sortie de son dernier livre « L’homme lyrique, essai sur le vocal » (HD essais). Auteur de plusieurs essais dans les domaines de l'esthétique, de la morale et de la politique et animateur de radio et d'associations sociales et culturelles, Jean-Marc Ghitti poursuit son travail de philosophie fondamentale en dehors des institutions de recherche.

Avant un échange riche avec le public venu nombreux, l’intervenant a exposé son abord original de la voix humaine. Au départ, cette idée, ce postulat qu’il a voulu creuser: « L’homme est un corps à vocation poétique ». Puisque l’intelligence artificielle surpasse aujourd’hui l’être humain en matière de logique, domaine qui semblait pourtant être le propre de l’homme, ce dernier doit se redéfinir. Jean-Marc Ghitti avance donc cette proposition : l’homme est un animal lyrique. La voix qui parle et la voix qui chante ne se réduisent pas à une pure et simple production d’énoncés sonores. Les voix des origines de l’humanité sont tombées dans les abysses du temps. Pourtant, à un moment de son évolution, l’homme a produit autre chose qu’un cri, qu’un grognement. Sa voix s’est élevée jusqu’aux cieux dans un rituel d’offrande aux divinités. « Les hommes se sont sans doute mis à chanter à certaines périodes de l’année, aux solstices et aux équinoxes, suppose Jean-Marc Ghitti. La voix est ce qui relie l’homme aux profondeurs de la Terre, et elle est aussi ce qui monte de lui et le tourne vers le Ciel. Elle est la conscience métaphysique naissante. L’ordre céleste cherche un miroir qui lui ressemble. La voix est ce miroir ». Lorsqu’il parle ou chante, l’homme entre donc en relation avec ce qui le tient dans l’existence et le sauve de l’effondrement.

Aujourd’hui, l’être humain doit retrouver « sa voix ». Car sa nature lyrique est menacée ; ses fonctions culturelles sont figées. « Nous entrons dans un monde apathologique, sans pathos, poursuit le philosophe. Nos émotions perdent en intensité. La fascination des écrans nous paralyse et nous sommes emportés par des émotions collectives. Nous n’osons plus aller chercher en soi notre propre expression ». La figure d’Orphée, présente sur la couverture du livre, symbolise cette descente aux enfers d’une voix qui se cherche et qui finira par se perdre, par être sauvagement assassinée. Aujourd’hui comme avant, dans les limbes mythologiques, la voix du poète chanteur finit mal parce qu’elle dit des choses impossible à entendre.
La voix est désormais enregistrée, diffusée et produite par des ordinateurs qui sont capables aussi d'inventer des discours. Explorer les mystères de la voix humaine devient nécessaire et urgent pour fonder, à l’époque des machines, un nouvel humanisme.



  

Le 30 juin 2017 nous avons proposé une rencontre avec l’écrivain Joël Vernet. 
Le bocal était comble pour passer un moment exceptionnel en compagnie de cet auteur qui connaît bien Langeac, ville qui se distingue à ses yeux par « une certaine douceur », pour avoir passé avec ses enfants de longs après-midi sur l’Ile d’Amour. Joël Vernet est né en 1954 en pays saugain où il vécut durant une vingtaine d’années entre une ferme et une maison de village. Dès les années 1975, il entreprend plusieurs voyages à travers le monde, des vagabondages qui le conduiront en Afrique, en Asie, en Europe, et en particulier dans le désert saharien et dans le nord du Mali. Il est l’auteur d’une quarantaine de récits à la fois simples et profonds où la découverte de nouveaux paysages ouvre l’esprit sur les dimensions de l’intime.
« J’ai de moins en moins envie de parler de moi, de mes livres, déclarait en préambule l’écrivain pourtant disert. L’écriture relève d’une nécessité intérieure. Elle est un outil pour exprimer la beauté de ce monde. C’est un travail exigeant. Les livres naissent de la vie ». Se revendiquant « écrivain de sensations », lesquelles palpitent à fleur de mots, de phrases, Joël Vernet puise une part de son inspiration dans les lumières de l’enfance et des paysages de la Margeride qui n’ont cessé de l’habiter : la présence de la nature, des bêtes, mais aussi cette impression d’étouffer, de se sentir à l’étroit dans un pays natal qui invite, malgré lui, à fuir, à prendre le large, à aller voir de l’autre côté. Mais il n’a jamais oublié le ciel gris qui pèse sur le foirail, les volailles qui caquettent en longeant la remise, la cour de la ferme qui tremble sous un soleil de plomb...
Ce n’est certes pas pour trouver des lumières plus intenses qu’il faut partir, les sunlights de la vie spectaculaire qui accable, de la technologie qui emporte tout.... «C’est l’irrigation de mille ruisseaux qui nous enrichit, qui nous invite à être bienveillants. La vraie vie pour moi est au ras des pâquerettes. Le monde des choses simples, plongé dans le bain de la mondialisation, s’est fracturé à jamais. J’ai tenté de faire une œuvre de poésie et de résistance ». Après quelques lectures entrecoupées de diverses considérations plus ou moins autobiographiques, Joël Vernet a échangé longuement avec le public tout en dédicaçant ses ouvrages disponibles au café-librairie .