Dans le cadre d’une unité de lieu, Bordeaux, et de temps, un week-end, ce roman met en scène un personnage aux ambitions littéraires déçues que le hasard d’une rencontre fait se confronter au mouvement des Gilets Jaunes. Au cours de cet acte 35 des Gilets Jaunes, des personnages se croisent au sein de la ville de Bordeaux entre son fleuve, ses monuments historiques, son salon du livre et ses manifestants du samedi. Interviennent également, par petites touches, auteur, narrateur et lecteur, tous trois convoqués et médiateurs involontaires. Il est question de lier histoire individuelle et Histoire collective en mêlant écriture esthétique et réalité sociale.
Philippe Couillaud,
aujourd'hui retraité, exerçait la profession de travailleur social.
Engagé tout au long de sa vie dans des luttes politiques et écologiques,
il demeure soucieux du monde qui l'entoure. Son écriture met en scène
les êtres humains ballottés par les événements historiques et sociaux
qui, bien souvent, les dépassent et les enchaînent. Ce faisant, il
interroge les comportements de chacun, leurs causes et leurs
conséquences. Il souhaite, à travers son écriture, rester un témoin
engagé de son époque.