01/06/2023
23/12/2022
22/12/2022
17/12/2022
16/12/2022
28/10/2022
14/10/2022
24/09/2022
16/09/2022
26/08/2022
19/08/2022
12/08/2022
Vendredi 14 janvier 2022!
Samedi 18 décembre 2021!
Mercredi 28 juillet, 19h à
21h.
150 ans de la
ligne du train cévenol
lecture-performance de Yasmine El Amri
Lecture-performance de Yasmine El Amri
« Auvergne, Cévennes, Méditerranée » suivi d’échanges avec des auteurs autour du train cévenol et de la ligne...
01/07/2021
10/06/2021
22/04/2021
" Mūtisme
est un roman de l'intime et de l'universel, que Titaua Peu
raconte avec une grande honnêteté et un style si fluide et tendu
qu'il se lit d'un trait. Le parcours de la narratrice, aussi touchant
que navrant, éclaire la réalité de grandir dans la Polynésie
française des années quatre-vingt -- humiliation,
violence, pauvreté, peur et injustice. Sans réussir à en parler,
sans pouvoir panser les blessures. Ce terrible mūtisme
dû aux séquelles familiales, territoriales et coloniales,
accompagne l'idéalisme et l'exaltation d'une jeune femme engagée
dans une lutte légitime, jusqu'à son terrible dénouement.
Excellent bouquin."
Mireille
V.
11/01/2021
Article dans La Montagne du 25 avril 2019:
25/10/18
Vendredi 23 novembre
à 20h :
Rencontre et dédicace avec Ginny Rossiter
pour son livre
"LA FALAISE DU BLOT – Les volcans et l’homme préhistorique"
en présence des éditions CREER...
Ce livre vous invite à découvrir la magnifique Falaise du Blot
dans toutes ses humeurs, par toutes les saisons, depuis l’ensemble
de ses immenses étendues de lave jusqu’aux plus minutieux détails.
Laisser vous séduire par la magie du lieu, chercher à comprendre
cette formation géologique insolite et les personnes qui y ont
séjourné au moment le plus froid de l’histoire de l’humanité.
Puis tout près du Blot, explorer les volcans où la lave est née,
et découvrir les mammifères fossilisés que la lave a préservés
pendant des millions d’années.
Ce livre est à la fois un album photos et l’histoire de ce
paysage extraordinaire depuis sa formation au temps des volcans
jusqu’à l’installation des humains dans un milieu peu
accueillant. Informatif, accessible à tous, il invite le lecteur à
partager une aventure de découverte peu commune.
Après avoir fait des études à l’université d’Edimbourg,
puis à l’Université de Franche Comté, Ginny Rossiter a poursuivi
sa carrière d’abord dans l’enseignement, puis dans l’édition.
Depuis une quinzaine d’années elle habite un petit village dans le
Val d’Allier en Haute Loire.
Très amoureuse du pays, séduite par la beauté de son paysage et
fascinée par son histoire, elle partage cette passion entre photos
et écriture.
En présence des Éditions Créer qui ont pour vocation depuis 1976 de publier des ouvrages de référence en Architecture traditionnelle, Ethnologie, Archéologie industrielle, Histoire et Histoire de l’Art, ainsi que de la littérature contemporaine, des ouvrages de photographies et d’aquarelles. Actuellement environ deux cents quarante titres sont disponibles.
27/09/18
Vendredi
12 octobre à 20h :
Conférence, dédicace; rencontre d'auteur avec Yannick Gautier « De
la conscience du souffle à la joie de l'abandon »
Les dialogues et discours prononcés par le Bouddha Gautama n’avaient
d’autre dessein que l’éveil de la conscience et sa libération
de l’entrave des habitudes mentales et des représentations de la
réalité. Ils se sont transmis dans un corpus appelé Dharma qui, au
fil des siècles et selon les peuples qui l’ont accueilli, a pris
diverses allures jusqu’à revêtir parfois les ornements religieux.
Mais, au fond, que propose ce Dharma ? D’abord, il diagnostique un
dysfonctionnement mental, cause de notre malaise chronique : la
propension à saisir et s’approprier, en vue de satisfactions
durables, les phénomènes psychiques et physiques pourtant
éphémères. Ce mouvement de saisie et la tension qui l’accompagne
sont identifiés comme les fauteurs de troubles…

Yannick
Gautier rencontre le Dharma du Bouddha en 1970 à l'occasion d'une
conférence donnée à l'ambassade de l'Inde à Paris.
À partir
de ce jour, il se consacre pleinement à l'étude et à la pratique
de ce Dharma au centre d'étude bouddhique de Gretz sous la conduite
de l'Ânagârika Prajnânanda. Devenu lui-même anagârika, « sans
foyer », il y reste six ans.
Puis, après un retour à l'état
« avec foyer », marié et père de quatre enfants, il suit une
carrière professionnelle dans l'Éducation Nationale. Pendant toute
cette période, il continue sa recherche adaptée à ces nouvelles
conditions.
Arrivé à l'âge de la retraite, dégagé des
obligations sociales, il poursuit son chemin, donnant des conférences
sur le Dharma.
03/08/2018
25/11/17
Le café-librairie Grenouille a reçu dernièrement le professeur de philosophie et auteur Jean-Marc Ghitti à l’occasion de la sortie de son dernier livre « L’homme lyrique, essai sur le vocal » (HD essais). Auteur de plusieurs essais dans les domaines de l'esthétique, de la morale et de la politique et animateur de radio et d'associations sociales et culturelles, Jean-Marc Ghitti poursuit son travail de philosophie fondamentale en dehors des institutions de recherche.
Avant
un échange riche avec le public venu nombreux, l’intervenant a
exposé son abord original de la voix humaine. Au départ, cette
idée, ce postulat qu’il a voulu creuser: « L’homme est un
corps à vocation poétique ». Puisque l’intelligence
artificielle surpasse aujourd’hui l’être humain en matière de
logique, domaine qui semblait pourtant être le propre de l’homme,
ce dernier doit se redéfinir. Jean-Marc Ghitti avance donc cette
proposition : l’homme est un animal lyrique. La voix qui parle
et la voix qui chante ne se réduisent pas à une pure et simple
production d’énoncés sonores. Les voix des origines de l’humanité
sont tombées dans les abysses du temps. Pourtant, à un moment de
son évolution, l’homme a produit autre chose qu’un cri, qu’un
grognement. Sa voix s’est élevée jusqu’aux cieux dans un rituel
d’offrande aux divinités. « Les hommes se sont sans doute
mis à chanter à certaines périodes de l’année, aux solstices et
aux équinoxes, suppose Jean-Marc Ghitti. La voix est ce qui relie
l’homme aux profondeurs de la Terre, et elle est aussi ce qui monte
de lui et le tourne vers le Ciel. Elle est la conscience métaphysique
naissante. L’ordre céleste cherche un miroir qui lui ressemble. La
voix est ce miroir ». Lorsqu’il parle ou chante, l’homme
entre donc en relation avec ce qui le tient dans l’existence et le
sauve de l’effondrement.
Aujourd’hui,
l’être humain doit retrouver « sa voix ». Car sa
nature lyrique est menacée ; ses fonctions culturelles sont
figées. « Nous entrons dans un monde apathologique, sans
pathos, poursuit le philosophe. Nos émotions perdent en intensité.
La fascination des écrans nous paralyse et nous sommes emportés par
des émotions collectives. Nous n’osons plus aller chercher en soi
notre propre expression ». La figure d’Orphée, présente sur
la couverture du livre, symbolise cette descente aux enfers d’une
voix qui se cherche et qui finira par se perdre, par être
sauvagement assassinée. Aujourd’hui comme avant, dans les
limbes mythologiques, la voix du poète chanteur finit mal parce
qu’elle dit des choses impossible à entendre.
La
voix est désormais enregistrée, diffusée et produite par des
ordinateurs
qui sont capables aussi d'inventer des discours. Explorer les
mystères de
la voix humaine
devient
nécessaire
et
urgent
pour fonder, à l’époque des machines, un nouvel humanisme.


Le
30 juin 2017 nous avons proposé
une rencontre avec l’écrivain Joël Vernet. Le
bocal était comble pour passer un moment exceptionnel en compagnie
de cet auteur qui connaît bien Langeac, ville qui se distingue à
ses yeux par « une certaine douceur », pour avoir passé
avec ses enfants de longs après-midi sur l’Ile d’Amour.
Joël
Vernet
est né en 1954 en pays saugain où il vécut durant une vingtaine
d’années entre une ferme et une maison de village. Dès les années
1975, il entreprend plusieurs voyages à travers le monde, des
vagabondages qui le conduiront en Afrique, en Asie, en Europe, et
en
particulier dans le désert saharien et dans le nord du Mali. Il
est l’auteur d’une quarantaine de récits à la fois simples et
profonds où la découverte de nouveaux paysages ouvre
l’esprit sur les dimensions de l’intime.
« J’ai
de moins en moins envie de parler de moi, de
mes livres,
déclarait en
préambule l’écrivain pourtant disert.
L’écriture
relève d’une nécessité intérieure. Elle est un outil pour
exprimer la beauté de ce monde. C’est un travail exigeant. Les
livres naissent de la vie ».
Se
revendiquant « écrivain de sensations », lesquelles
palpitent à fleur
de
mots, de phrases, Joël
Vernet puise une
part de son inspiration
dans les lumières de l’enfance et des
paysages de la Margeride qui n’ont cessé de l’habiter : la
présence de la nature, des bêtes, mais aussi cette impression
d’étouffer, de se sentir à l’étroit dans un pays natal qui
invite, malgré lui, à fuir, à prendre le large, à aller
voir de l’autre côté. Mais
il n’a jamais oublié
le
ciel gris qui pèse sur le foirail, les volailles qui caquettent en
longeant la remise, la cour de la ferme qui tremble sous un
soleil de plomb...
Ce
n’est certes
pas
pour trouver des
lumières plus
intenses
qu’il
faut partir,
les
sunlights de la
vie spectaculaire qui accable, de
la
technologie qui emporte tout.... «C’est
l’irrigation de mille ruisseaux qui nous enrichit, qui nous invite
à être bienveillants.
La vraie vie pour moi est au ras des
pâquerettes. Le monde des choses simples, plongé dans le bain de la
mondialisation, s’est fracturé à jamais. J’ai tenté de faire
une œuvre de poésie et de résistance
».
Après
quelques lectures entrecoupées de diverses considérations plus
ou moins autobiographiques,
Joël Vernet a échangé longuement avec le public tout en dédicaçant
ses ouvrages disponibles au café-librairie .